Dreamingwolf.2

Pour beaucoup de peuples antiques le ciel était la demeure des Dieux...
Encore maintenant, pour ceux que ces choses-là touchent, le ciel relève du sacré.

Ce ne sont pas les seuls. Certains ont voulu le traverser, le parcourir, le comprendre, le dompter, l'admirer.

Je ne croit pas qu'il existe plus vaste sujet d'inspiration que le ciel. Ses pouvoirs, ses colères, les magnifiques êtres qui le parcourent, ce qui s'y forme et s'y suspend, ses couleurs si changeantes, son inexorable, inéluctable présence au-dessus de nous, porteuse de messages toujours différents...

J'en suis toujours fasciné...

Et ça me fait divaguer.

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Photo : Forteresse volante, par Dreamingwolf
En écoute : Manu - La dernière étoile

14 avril 2014

Parfois on en peut plus. Parfois on a plus la force, plus l'envie, on est plus capable.

On voudrait se rouler en boule, disparaitre, s'oublier, s'endormir, laisser glisser et ne plus s'occuper de rien, ne plus s'accrocher à rien.
Relâcher la pression, cesser de se battre, déclarer forfait.

Ce n'est pas de la lâcheté, ce n'est pas par désintérêt, c'est juste qu'on se sent parfois trop petit face à tout ce que ce monde charrie d'emmerdes.
On encaisse, on encaisse, on s'accroche pour toujours faire au mieux, rester droit, ne pas trahir ses principes, arranger les choses, et même garder un peu d'énergie pour sourire et aider les autres avec leurs propres croix.

Et parfois on voudrait lâcher prise.

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Mais quelque chose nous en empêche.
 

Parce qu'au fond, c'est passager, c'est juste de la fatigue.
Parce qu'au fond, tout au fond de nous, la lumière n'est pas éteinte, elle reste là, puissante, vivace.

On en est pas là.

On se redresse alors, après s'être accordé un moment dans le noir, on rallume et on recommence.

Parce qu'on à envie d'en voir le bout.
Parce qu'on est pas idiots, et qu'on sait qu'il y a des gens qui nous aiment et qui comptent sur nous, qui en ont besoin.
Parce qu'envers et contre tout, on reste courageux, on reste généreux, on reste nous même.
Parce que renoncer à ça serait comme renoncer à nous même, et que l'on a trop fait d'efforts pour devenir ce que l'on est.

On se redresse alors, on s'énerve, et on reprend.

On le sait bien, que pour voir la joie il faut connaitre la douleur.

Et au passage, je divague...

En écoute : Within Temptation - Dog Days
Photo : Fleur de Lumière...

8 avril 2014

J'aime ma ville...

Ce n'est pas seulement l'habitude, le fait de la connaitre.
Ce n'est pas seulement que je m'y sente chez moi, même si cette notion là est loin d'être simple pour moi...

J'aime vraiment cette ville, ce que j'en connait, ceux que j'y rencontre, et ce que j'y vis et vivrait je l'espère encore.

Mais depuis quelques temps déjà j'ai un pressentiment, une inquiétude... Et ce week-end n'arrange rien...

D'un coté un rassemblement qui tourne à la bataille rangée, et ceux qui portent le chaos en bannière qui mettent le centre à feu et à sang, qui saccagent cet endroit si symbolique... Je ne m'oppose pas à ce que revendiquait cette manifestation, mais je ne comprend pas ceux qui profitent de l'occasion pour se déchainer et détruire au hasard.

Ces quelques rues sont le coeur de notre ville, et elle ressemblent pour l'heure à un champ de ruines...

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Un peu plus loin la violence qui frappe quelques innocents, pris dans les remous des guerres des clans qui se font de plus en plus présentes. Les quartiers que l'on savait agités commencent à s'embraser, et d'autres se révèlent peu à peu.

Comme il y a quelques années, où je voyait ces clans se battre et entrainer avec eux tout ce qui vivait alentours.

Alors, ce n'est sans doute pas si grave, ma ville est encore globalement calme et agréable, j'y suis toujours bien. Nous ne faisons pas encore d'ombre à ces grandes cités où la violence est devenue routinière.
Mais j'ai peur de voir les choses continuer dans le même sens...

Parce que j'aime cette ville, et je ne veux pas la voir devenir folle

J'espère que je ne fait que divaguer...

(Une fois n'est pas coutume, la photo n'est pas de moi...)

24 février 2014

Il pleut...

Ca dure depuis des jours, et de toute évidence ce n'est pas prêt de s'arrêter...
De gros nuages gris occupent le ciel tout le jour, et seule la nuit les dérobe à mes regards maussades. Il y a bien quelques éclaircies, mais elles semblent si vite passées que leur existence n'est plus si certaine...

Ce n'est pas comme un orage. Un orage, c'est majestueux, c'est impressionnant, ça met les sens en alerte. Non, là, on passe de la bruine à l'averse battante, sous une lumière perpétuellement grise. C'est fatiguant, énervant.

Les champs, les bords des routes, les parcs, tout prend l'eau, certains endroits se sont transformés en lacs...
Et chaque tempête vient y ajouter sa participation...

Il est grand temps que le soleil revienne...

Enfin, je divague...

Même pas envie de prendre des photos...

13 février 2014

Le matin, dans la ville, il y a du bruit.

Les moteurs qui grondent, les passants qui parlent ou crient, les klaxons qui sursautent, le vent qui vrombit aux oreilles, les machines qui vibrent, les pneus qui éclaboussent en fendant les flaques d'eau.
Je ne peux pas vraiment dire que ça me gène, ce sont les bruits citadins auquel je suis habitué, dans un certain sens j'y suis même attaché.

Mais certains jours, comme ce matin, une coïncidence s'installe quelques minutes, et enveloppe le boulevard. Et c'est le silence.

Oh, bien sûr le silence, c'est très superlatif. Mais tout est calme. Pas d'éclat, pas de vacarme, pas de heurts ni de secousse.
Comme si tout le monde s'était passé le mot, et s'attachait à faire doucement...

Et dans cette atmosphère qui, du coup, devient surprenante, tout semble un instant plus léger, plus fluide. Soudain la ville relâche un peu son agressivité, se détend un instant.

J'aime ces moments là, presque surréalistes. Vraiment, j'apprécie cette forme particulière de silence. Je mettrai la musique un peu plus tard, lorsque je quitterai le voile, ou qu'il se déchirera sous un crissement inopportun.

De toutes manières, cela ne m'empêchera pas de divaguer...

D'ailleurs, en y repensant, ce silence me rappelle celui qui nimbait les cimes des montagnes en même temps que les nuages...

10 février 2014

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