Ça date déjà d'il y a plus d'une semaine, mais il m'a fallut un peu de temps pour réunir les mots.
Car le week-end dernier a apporté avec lui les échos d'une catastrophe, de l'autre coté de la Terre...
Ce n'est pas mon habitude de commenter ce qui se déroule dans le monde, ce que la télé nous raconte, ce n'est même pas tellement dans mes habitudes de m'y intéresser. C'est comme ça.
Mais là, là... J'ai vu la nature se déchainer, les Dragons de l'Eau et de la Terre frapper et détruire des villes qui pourraient être la mienne, emportant toutes ces choses qui nous paraissent si solides, si durables, comme un ruisseau charrie des brindilles. Des immeubles, des voitures, des bateaux, et des corps...
J'ai vu les Dragons faire plier un pays qui n'est pas pauvre, qui n'est pas "sous-développé", et qui est même à l'origine de bon nombre de choses qui font partie de nos vies.
Je les ai vu semer la destruction, et laisser derrière eux la mort, la peine, et une faille dans ces centrales pleines de poison, une faille comme pour rappeler que si l'attaque fut violente, ses conséquences seront bien plus effrayantes encore.
Et puis j'ai vu les gens, les scientifiques, les experts, en débattre, réfléchir aux causes de ce désastre.
Je les ai bien vu penser à tout ceux qui précédaient, à tout ce que la nature déchaine sur l'homme de nos jours, et je les ai vu rassurants. Les séismes n'ont rien à voir avec le réchauffement climatique, les périodes d'activités sismiques sont cycliques, il n'y a pas de lien...
Soit.
Mais j'ai vu les Dragons, et je ne peux m'empêcher de penser que quelque chose s'enflamme, quelque chose qu'on ne comprend pas, quelque chose qui nous dépasse, et quelque chose qui peut faire bien pire encore... Et je ne peux m'empêcher d'avoir peur...
Mais après tout, je divague, rien de plus...
En écoute : Arch Enemy - End of the line
Y a plus qu'a trembler dans nos lit en espérant que cette journée ne sera pas la dernière.