Dreamingwolf.2

Cela m'arrive bien moins souvent maintenant, mais à une période je longeait régulièrement en voiture le grand fleuve qui traverse ma ville.

http://dreamingwolf.2.cowblog.fr/images/fleuve.jpgJ'ai toujours trouvé fascinant un fleuve dans une ville. Il y a quelque chose de puissant, d'encore sauvage, d'inaccessible dans cette étendue d'eau qui fend les rues et les constructions. Les bâtiments se pressent autour, les ponts le franchissent tant bien que mal, les rives deviennent des lieux d'agréments ou restent en friche, et le fleuve lui, inatteignable, suit son cours, vit au gré des pluies. Et parfois, rarement, envahit les rues de sa colère.

Mais la plupart du temps, il est là, calme. rien ne peut le troubler, et si l'on ne peut pas vraiment s'y réfugier, le simple fait d'en être près nous autorise à gouter à sa quiétude... C'est ça pour moi un fleuve dans une ville, une grande et large zone de calme, au milieu de l'agitation, un calme que l'on peut partager si l'on en prend le temps...

Car que l'on ne s'y trompe pas, j'aime la ville, j'aime cette ville, ses bruits, cette pagaille, son désordre, tous ceux qui y vivent et que l'on retrouve la nuit, cette folie qui couve...

Mais c'est bien aussi, le silence de l'eau qui court, qui passe, non loin de moi, comme ça...

Comme une pause. Comme une bulle.

Je divague toujours...

En écoute : Dire Straits - Ride across the river

7 novembre 2010

J'ai toujours aimé rouler la nuit.

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On avance, laissant défiler les lampadaires et les phares des autres voitures. On suit tranquillement la route, sans avoir l'air d'aller si vite puisqu'il n'y a presque personne autour...
Il y a là une ambiance propice à la réflexion. A l'introspection.

Alors je me demande, je m'interroge sur une contradiction de notre nature. Cette façon que nous avons de teinter nos émotions les plus fortes de leurs opposées...

Nous avons tous nos joies, nos peines, si simples, qui rythment nos pensées et nos humeurs...
Mais les plus grandes douleurs de nos vies sont celles qui comportaient une lueur d'espoir, et les plus grands bonheurs sont ceux qui s'accompagnent de quelques larmes de chagrin.

Comme moi, qui suis là à suivre la route.
Qui ait passé une autre journée fantastique, à m'émerveiller de chacun de ses gestes, de ses mots, à rire de ce qu'il fait de travers et à me remplir de fierté pour ce qu'il fait si bien... A sentir le moindre petit regard faire sursauter mon cœur... A rester fasciné de le voir grandir.
Alors pourquoi, pourquoi sont-il si présents, l'amertume et le chagrin de savoir que quoi qu'on en dise, c'est sans moi qu'il le fait ?

Ainsi je roule. Les yeux droit devant, regardant sans la voir la route qui se déroule. Bientôt je vais retrouver un peu de lumière, et me réchauffer un peu. Demain j'aurai tous ces minuscules exploits, qu'il accomplit à chaque instant, en tête, et je ne pourrais m'empêcher de sourire et d'être fier.
Mais pour l'instant, la nuit est sombre, l'air est froid, et je suis seul dans la voiture.

Alors je roule, et je divague...

En écoute : ApocalypticaRuska.
Un piano et un violon, contraires et emmêlés...

27 septembre 2010

L'inspiration, c'est comme beaucoup de choses, ça va, ça vient. En ce moment, soyons francs, ça va pas trop.

Pourtant, j'aurais des tas de choses à raconter. Des tas d'idées à faire partager.

http://dreamingwolf.2.cowblog.fr/images/surlechemin50012022074112.jpgMais je ne sais pas. Peut être n'était-ce finalement pas le bon moment de réveiller Dreamingwolf.
Peut-être ne suis-je pas encore sûr de la raison pour laquelle j'ai ce blog.
Mais ce soir j'ai eu envie. Juste quelques mots.

La route est longue, celle qui nous mène quelque part. On ne sait pas ou elle va, on ne sait même pas trop d'où elle vient. On la découvre au fur et à mesure. 
Mais on sait qu'elle est longue. Parfois elle est rocailleuse et blessante. Parfois fleurie et printanière.

On avance, et l'on est ralenti par des poids que l'on traine, des souffrances, des erreurs. Des failles
On avance, et l'on est transporté par ce que l'on voit au loin. Des joies, des envies. Des espoirs.

Mais avancer est finalement la meilleure des choses à faire.
Rester sur le bord de la route ? Certains le font. 
Trop de choses les ralentissent et ils s'arrètent. Moi j'ai de la chance, il y a plein de bons présages au loin.

Alors comme tout le monde, j'empoigne le poids de mon passé, je le réajuste sur mes épaules.
Je prend une grande inspiration.

Et je continue d'avancer.

En divaguant, un peu.

En écoute : Portishead - Roads.

7 avril 2010

Pour un premier article d'un blog portant ce nom, le titre et l'heure sont des plus contradictoires.

Mais c'est l'un des changements les plus marquants qui s'est produit ces dernières années : j'ai retrouvé le sommeil.

Avant, mes insomnies plus ou moins marquées m'ont fait vivre de longues nuits. Le temps semble long quand on ne dort pas, rien ne différencie une heure de la précédente, et l'esprit se perd vite dans ses méandres, idées souvent noires. Alors j'errais, parfois dans la fraicheur de la ville, souvent dans le vaste et éthéré territoire de la toile. J'ai appris, rencontré, découvert. Mais j'ai aussi perdu beaucoup de temps. Et à force, ces égarements devenait les seules choses à prendre corps dans ma vie.

Le jour, obscurcit par le voile de la fatigue, devenait flou, comme sans importance, et je traversait les journées sans y prendre garde. Jusqu'au soir, ou le retour des sombres pensées me forçait à m'occuper, à me museler l'esprit, et à errer encore, avant que la fatigue ne m'assomme et ne me plonge dans un pesant sommeil sans rêves et sans repos.

Et ainsi de suite...

La nuit devenait mon environnement, la seule chose que je prenait la peine de regarder. Et, j'ai appris à l'aimer, mais aussi à m'y habituer, et ne plus y voir le mystère que j'affectionne tant.

Mais mon rythme de vie à changé, j'ai trouvé d'autres moyens de ne pas me laisser envahir, et je dort de nouveau. Du coup, la nuit redevient ce qu'elle était. Un territoire plein de secrets qui ne demande qu'à être exploré, mais qui doit être respecté. Et j'ai redécouvert le jour, et ce qui s'y attache, ne serait-ce que le plaisir de regarder le monde sous un vif soleil d'été ou sous la tristesse d'une grisaille nuageuse, ou encore tous ces bruits, dont on savoure justement l'absence quand la nuit tombe. Et il n'y a que de jour que les couchers de soleil vous illuminent...

Alors voici mon coté diurne, qui est, finalement, le même que le coté nocturne.

Je croit que cet article ne mène à rien. Mais on vous aura prévenu, je divague.

En écoute : PlaceboBattle for the sun.

19 novembre 2009

Recommencement

Recommencement car ceci n'est pas mon premier blog sur cette plate forme. Il y 3 ans, à peu de choses près, naissait Dreamingwolf, mon premier blog.
Mes premières divagations.

J'y ait écrit, partagé avec un certain nombre d'autres blogueurs. J'ai noué quelques liens, rencontré des personnes passionnantes et attachantes, lu de nombreux articles. Et j'ai écrit, mes états d'âme, mes idées, mes métaphores et tout un tas d'autres choses aussi inutiles qu'essentielles.

Puis le temps est passé, ma vie à prit de nombreux virages, qui m'ont éloigné d'internet tout autant que de celui que j'étais à cette époque. Alors le blog s'est endormi, et a fini par disparaitre.

Et c'est aujourd'hui, après mûre réflexion, que la décision s'est imposée. Redevenir Dreamingwolf, écrire à nouveau, mettre des mots sur ce qui s'agite dans ma tête. Et les mettre ici, sur Cowblog, car il n'y a pas d'autre endroit ou je n'envisage d'aller. Le site a beaucoup changé, mais je souhaite que l'esprit soit resté le même.

Recommencement donc, car l'idée est la même. Toujours la Lune pour drapeau, toujours le rouge et le noir pour couleurs.

Mais dans recommencement, il y a commencement

Commencement, car je ne suis plus le même qu'il y a trois ans. J'ai changé, grandi, mûri, et après maints détours, suis redevenu moi-même, tout en étant très différent. Mon univers est le même, mais de nouveaux éléments s'y sont greffés, l'ont transformé.

Je n'ai pas changé, j'ai évolué.

Alors voici le commencement de Dreamingwolf 2, la suite du premier, tout simplement.
Je vous y souhaite la bienvenue. Et espère que certains s'y plairont.

Car à nouveau, je divague...

15 novembre 2009

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